Oui, ça peut surprendre...

Le club des punks contre l'apocalypse zombie, Karim Berrouka

Pour ceux qui me connaissent, vous n'êtes pas sans savoir que le monde Zombie est pour moi habituellement un repoussoir. Non, je ne regarde pas Walking Dead (pas plus que je n'ai suivi Buffy dans sa lutte contre les vampires). Alors pourquoi ce choix tout à coup ?

Sans doute à cause des punks. C'est toujours de la faute des punks…

Bon et puis l'auteur quand même. L'éveil de mes souvenirs de jeunesse et de mes folles soirées au Tigre (Reims 1990) : Ludvig von 88 et son célèbre Houlala 2 la mission (https://youtu.be/cNDaUkcI6lU nostalgie quand tu nous tiens...)

Bref, le club des punks ne pouvait me laisser indifférente. Et c'est en pensant au répertoire des Ludwig (et leur idée de déboisement de jungle au coupe ongle) que je me suis lancée dans l'aventure zombie. J'y ai retrouvé la même ambiance déjantée.

Que je vous narre, imaginez : Paris en juin, un squat à l'abri d'un mur et des regards, une communauté punko-anarchiste passe son temps entre pétard et pack de bière en débattant d'un monde à leur convenance. Au petit matin, la population parisienne, et vraisemblablement du monde entier se transforme en monstre zombie affamé de chair humaine. Quiconque normalement constitué se terre et attend que ça passe. Pas un punk. Non, son idée est de planter le drapeau anarchiste sur le mât de la Tour Eiffel. Rien que ça. S'en suit un road trip (pour ne pas dire un trip tout court) dans les rues parisiennes encombrées de zombies où nos protagonistes se trouvent dispersés, isolés, à la merci de dentiers vindicatifs (vous sentez bien la pression dramatique ?)

C'est drôle, pas sérieux, à l'image des Ludwig finalement.

Il va sans dire que j'ai adoré.