Léger pour les vacances

Drôle de mariage, Madeleine Wickham (Sophie Kinsella)

Quatrième de couverture :

A dix-huit ans, lors d'un été à Oxford, Milly se lie d'amitié avec Rupert et Allan, un couple gay. Quand Allan, l'Américain, lui demande de contracter un mariage blanc afin d epouvoir rester en Angleterre, elle n'hésite pas un seconde. Dix ans plus tard, Milly est sur le point d'épouser un des plus beaux partis d'Angeterre. Tout à son amour pour son bein-aimé, elle a occulté son premier mariage. Or, le photographe engagé pour l'occasion va prendre un malin plaisir à lui rappeler sa folle jeunesse…

Evidemment ce n'est pas dans ce roman qu'il sera question de mécanique quantique ou de géopolitique , mais ce n'est pas non plus ce qu'on recherche quand on lit du Wickham-Kinsella. Donc on n'est pas déçu.

Comme souvent dans les romans de cet auteur l'héroïne n'est pas particulièrement brillante, surtout dans ses relations amoureuses voires sociales. Milly paraît être une jeune fille comblée mais qui manque sérieusement de perspicacité et de sérieux. Tout le contraire de sa sœur qui a une carière brillante mais dont la vie sentimentale semble désastreuse. Les personnages sont présentés de façon caricaturale au début mais au fil des pages, ils prennent de l'épaisseur. Bon évidemment, Milly ne passe pas de l'écervelé immature à une jeune femme responsable mais elle devient progressivement attendrissante par ses émotions mal gérée. De même sa sœur, si maitresse d'elle même, poouvant paraître distante, devient une alliée efficace et comprhensive quand le moment est venu.

On pourrait reprocher une certaine invraissemblance dans l'histoire (ne pas se souvenir d'avoir été mariée semble assez incroyable, mais le personnage de la marraine l'est tout autant, et que dire de Rupert ?) mais le propore des romans de cet auteur n'est pas d'entrainer le lecteur dans une réalité possible mais de l'emmener dans des contes modernes où tout fini est bien qui fini bien. On ne lui en demande pas plus !