Il n'y a pas que Duane qui soit dépressif...
- Virginie Héber-Suffrin
- 1 juin 2017
- 1 min de lecture

Duane est dépressif, Larry Mac Murtry, Ed. 10/18
Alors là, autant le dire tout de suite, je ne suis pas allée au bout. La dépression de Duane a dû me gagner. Il faut dire que ce pavé de 570 pages n’a pas beaucoup de rebondissements.
L’histoire commence par une décision sans précédent dans ce coin du Texas : Duane, exploitant pétrolier, descend de son Pick-Up et marche. Cela semble anodin mais là-bas, ce sont des choses qui ne se font pas. Non content de sillonner le pays à pied, Duane quitte femme et enfants pour s’isoler dans une cabane à l’écart de la ville.
Et…. ?
Ben voilà. C’est à peu près tout. Sa famille un peu interloquée au début, entérine sa décision, son personnel aussi. Et à la page 381, après qu’il soit parti un peu plus loin encore, dans la ville voisine, à 28 km, et qu’il ait appris que sa femme était morte dans un accident de voiture, oui à la page 381, alors qu’il était rentré à la maison auprès de ses enfants… j’ai craqué et j’ai abandonné Duane à sa dépression.
Pourtant je dois avouer qu’il y a une description savoureuse de l’entourage du héros solitaire (et je peux comprendre qu’il ait eu envie de prendre le large dans cet environnement) et qu’il peut y avoir une atmosphère particulière dans ce roman. Mais le rythme est beaucoup trop lent pour moi.
Je retenterai Larry Mc Murtry avec un autre roman… dans quelque temps.
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