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Simple comme un coup de fil...

  • Photo du rédacteur: Virginie Héber-Suffrin
    Virginie Héber-Suffrin
  • 27 mai 2017
  • 1 min de lecture

Quelqu’un à qui parler, Cyril Massarotto, Ed XO

Samuel est seul. Orphelin, célibataire, il n’a comme ami qu’un couple de voisins âgés. Il travaille dans une entreprise où sévit un patron atrabilaire. Bref la vie rêvée pour n’importe quel être normalement constitué. Un jour où la déprime (on se demande bien pourquoi) est plus prégnante que d’habitude, il compose sur son téléphone fixe le numéro de téléphone de son enfance. Hallucination, réalité ? Toujours est-il qui se retrouve face à lui-même, ou plutôt l’enfant qu’il était.

Voilà l’idée de base.

C’est un roman qui se lit rapidement (les nombreux dialogues y sont peut-être pour quelque chose) et qui se fait poser quelques questions : qu’ai-je fait de mes rêves d’enfant ? Qu’est ce qui nous fait grandir ? Comment devient-on adulte ?

Le héros est resté finalement un enfant : incapable de se débrouiller seul (c’est sa voisine retraitée qui le nourrit), ni de s’opposer à l’adulte (le personnage du patron le tient dans une relation infantilisante) et encore moins capable de se trouver une compagne.

Désespéré et désespérant autant pour ses voisins qui voudraient bien qu’il s’émancipe, que pour le lecteur (j’avais bien envie de lui secouer les puces !), Samuel mettra un peu plus de 250 pages pour se prendre (enfin) en main.

Roman attachant, Quelqu’un à qui parler est à mettre en toutes les mains en cette période pré-estivale, et je gage en voir plusieurs exemplaires prendre le soleil sur la plage cet été.

Petit conseil de dernière minute : garder vos lunettes de soleil quand même, ça pourrait vous permettre de verser votre larme en toute tranquillité(oui y a de l’émotion aussi).

 
 
 

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