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La belle s'est évaporée

L’affaire de la belle évaporée, J. J. Murphy

J’avais repéré ce roman dans les pages littératures de Femina. La critique était élogieuse et promettait un bon moment de lecture : comédie policière dans les années 20.

J’achète !

Et je lis.

Et bof.

L’humour, je ne l’ai pas vu. Pourtant il y avait les personnages ad hoc : l’humoriste américain Robert Benchley et Harpo Marx, rien que cela. Sauf que notre humoriste est au repos et que Harpo cuve sur un sofa. Exit les représentants comiques.

L’enquête est menée par Dorothy Parker, critique littéraire qui a résidence à l’hôtel Algonquin où elle y croise le couple mythique Fairbanks-Pickford et bien d’autres célébrités de l’époque. Bref on nage dans le « people » des années 20 sur fond d’assassinat de starlette. L’histoire repose sur une structure narrative classique : un lieu (l’hôtel Algonquin) un temps (la nuit de la Saint-Sylvestre) et une action (l’enquête sur le meurtre de Bibi Bibelot).

On se promène partout dans l’hôtel : du second sous-sol au dernier étage, empruntant tantôt l’ascenseur où le liftier s’endort, tantôt le monte-charge (par contre les escaliers ne sont jamais utilisés) durant cette longue nuit du nouvel an. Il n’y a pas que la nuit qui fut longue…

Entre les espoirs amoureux sans cesse déçus de Dorothy Parker, l’intervention sans relief de Sir Arthur Conan Doyle (mais que fait-il donc ici ?) et les descriptions plates du beau monde des années de prohibition, je me suis ennuyée. J’attendais plus d’une époque qu’on appelle les années folles.

Le précédent ouvrage de l’auteur avait reçu des éloges notamment de Gérard Collard de la griffe Noire. Je crains que mon envie de le découvrir ne se soit évaporé…

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