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L’angoisse de l’enfermement…

Claustrations de Salvatore Minni

Le titre étrange avec ce pluriel bien singulier m’a attiré. Ajoutez à cela une couverture qui évoque sans équivoque une cellule d’hôpital psychiatrique, et il ne m’en fallait pas plus pour me jeter dans cette histoire étrange.

Trois personnages se trouvent enfermés : l’une dans une prison sordide d’un pays lointain, l’autre dans une cave où il se terre volontairement pour échapper à la mort, et enfin de dernier, en hôpital psychiatrique où il est soigné.

Trois individus qui habitent des lieux différents, mais aussi des époques a priori différentes (il n’y a pas eu de loi sur l’euthanasie systématique des plus de 65 ans que je sache… au moins pas encore) et qui ont en commun un tatouage et leur état de claustration.

Au fil des pages, leurs histoires respectives se dévoilent. Mais rien ne semble les rassembler. Au contraire, leurs destinées semblent inéluctablement s’éloigner. Mais alors, qu’est-ce qui peut les lier ? Car il est impensable qu’ils n’aient pas un lien entre eux.

Ce n’est qu’à la fin du roman que le lecteur comprend enfin.

Court et très prenant, Claustrations nous plonge dans un univers dérangeant et effrayant. Des trois personnages, c’est de Clara dont je me suis sentie le plus proche. Peut-être que l’identification à ce personnage m’a été facilitée parce que c’est une femme. Avec elle, je me suis questionnée sur les motifs de son incarcération et je me suis étonnée de l’explication incroyable qui lui a été donnée.

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