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Littérairement incorrect

Un bon écrivain est un écrivain mort, Guillaume Cherel, Mirobole éditions


Quatrième de couverture :


Augustin Traquenard doit animer un débat littéraire dans un ancien monastère des Alpes-Maritimes.

Seront présents dix écrivains très médiatiques, les poids lourds de l’édition : Frédéric Belvédère, Michel Ouzbek, Amélie Latombe, Delphine Végane, David Mikonos, Kathy Podcol, Tatiana de Roseray, Christine Légo, jean de Moisson et Yann Moite. Chacun a reçu un courrier anonyme le conviant pour le weekend dans l’austère bâtisse reconvertie en résidence d’auteurs.

Tout est fin prêt pour l’évènement : l’entrée du train en gare de Saorge, le rencontre devant un public ravi de voir les stars de Saint-Germain-des-Près, les questions sur le thème « littérature et modernité », le cocktail dinatoire puis la séance de dédicaces.

Mais rien ne se passe selon le programme.

Dès l’arrivée au couvent, l’histoire dérape.

C’est bien connu, un bon écrivain est un écrivain mort.




On l’a compris, ceci est une parodie. Toute similitude avec des personnages existants serait pure intention.

Les coïncidences n’étant pas fortuites, l’auteur a poussé le jeu jusqu’à pasticher l’œuvre d’Agatha Christie. Pour mon plus grand plaisir.

Au fil des pages, on voit donc successivement disparaître nos invités de cet austère monastère dans des circonstances pour le moins curieuses. Certains meurent inopinément, d’autres s’évanouissent dans la nature (hostile forcément), des fantômes surgissent bientôt suivis par des animateurs radio. Sur fond de règlement de compte entre gens de lettres, tout ce petit monde dit de la culture se ridiculise.

Caricatural, acerbe voir caustique, c’est une critique d’une certaine littérature facile qui se perd dans l’autosatisfaction et auto-congratulation de ses prosateurs. Presque parabole, ce roman dresse un portrait peu flatteur de la littérature « bankable » dont les auteurs de best-seller finissent par disparaitre au profit de… chut !!! Vous n’espérez quand même pas que je vais vous le dire ?

Très drôle et plus sérieux qu’il en a l’air, ne boudez pas cette pépite.

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